Les (mauvaises) excuses pour ne pas arrêter de fumer

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Les (mauvaises) excuses pour ne pas arrêter de fumer

Quand on fume, on trouve toujours une bonne raison de ne pas arrêter de fumer. "Je fume des lights", "Je fais du sport", "Je suis trop stressé en ce moment", "J'arrête quand je veux, mais en ce moment je n'ai pas envie"... Aussi, aujourd'hui, notre panda va vous expliquer pourquoi ce sont de mauvaises excuses !

Bonjour mes petits pandas ! Comment allez-vous ? Moi, je me porte comme un charme, je suis même d’excellente humeur ! Aussi, aujourd’hui, je n’ai pas envie de vous parler de sujets graves comme le dernier tacle de l’OMS envers la vape, ou encore de vous sermonner sur les dangers du tabagisme.

Après tout, vous êtes des pandas bien informés, vous savez déjà tout cela ! À la place, j’ai envie de passer un bon moment avec vous. Oui, mais de quoi pourrions-nous parler ? Laissez-moi réfléchir… 

Oh, je sais ! L’autre jour, alors que je vapotais pensivement tout en réfléchissant à mon prochain sujet, je me suis soudainement rappelé cette lointaine époque où je fumais encore, et je me suis demandé pourquoi je n’avais pas arrêté plus tôt. Tiens, c’est vrai ça, qu’est-ce qui me retenait ?

En y repensant, c’était surtout parce que je me trouvais toujours une nouvelle excuse. D’ailleurs, elles me semblent particulièrement cocasses à présent !

Que dites-vous ? Ah ! Je vois, vous aussi vous vous trouvez des excuses ! Allez, c’est décidé, nous allons parler de ça -et je sens que nous allons bien rire !

Les optimistes : l’excuse du « c’est moins grave parce que… »

Quand on est fumeur, on sait pertinemment que ce petit vice peut avoir de grosses conséquences sur notre santé. Pourtant, il est si difficile de résister à l’appel de la clope ! Du coup, on essaye de ménager la chèvre et le chou (comme dit ma mamie panda) en « compensant » par d’autres habitudes de vie plus saines, ou en trouvant des combines pour se donner l’impression que ce qu’on fait n’est « pas si pire » comme on dit en mauvais français.

« C’est moins grave parce que j’ai réduit ma consommation »

Bien essayé, petit malin que vous êtes, mais ça ne marche pas comme ça. Bon, il est vrai que si vous avez réussi à passer d’un paquet à 4 ou 5 cigarettes par jour, c’est autant de monoxyde de carbone et de goudrons que vous inhalez en moins.

Pourtant, gardez à l’esprit que la durée pendant laquelle vous fumez importe plus que la quantité de cigarettes fumées sur une même période ! Et surtout, 4 cigarettes par jour suffisent à multiplier par trois les risques de mourir d’un infarctus.

« C’est moins grave parce que je fume des cigarettes light/des roulées »

Bon, celle-là, ce n’est pas tant une excuse qu’on se raconte à nous-mêmes que le fruit de la désinformation. En effet, quand cela a commencé à se savoir que fumer était très nocif pour la santé, les compagnies de tabac se sont mises à vendre de nouveaux produits en les marketant comme moins nocifs.

Les cigarettes light ou slim par exemple donnent cette impression de légèreté de la fumée non pas parce qu’elles contiennent moins de tabac et de goudron, mais parce que leurs filtres sont plus poreux. La fumée se mélangeant à l’air ambiant, elle est plus diluée et donc plus légère à l’inhalation, mais bien moins filtrée que les cigarettes classiques !

De même pour les roulées : comme il y a moins de tabac que dans les blondes et qu’il semble plus naturel que le tabac de ces dernières, on se dit que c’est moins nocif. Pourtant, comme les fibres sont moins tassées, on aspire de plus grandes bouffées, et donc encore plus de nicotine, de goudron et de monoxyde de carbone. Fumer une roulée serait ainsi 3 à 4 fois plus nocif !

« C’est moins grave parce que je fais du sport »

Hum hum… que je vous comprends… moi-même… Ne me lancez pas ce regard sceptique’avoue tout : je n’aurais pas un bidon aussi rond si j’étais un grand sportif ! En revanche, c’est une excuse que j’ai souvent entendue dans la bouche de mon ami Panda Balboa.

Mais, sachez-le, l’activité physique ne nettoie pas les goudrons de vos poumons ! Bien au contraire, associer sport et cigarette peut même s’avérer particulièrement dangereux. Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, je vous invite à aller lire un précédent article qui en parle, mais un homme (ou un panda) averti en valant deux, gardez à l’esprit que faute d’arrêter de fumer, il est impératif d’éviter de fumer 2h avant et après un effort physique !

Sport et tabagisme ne font pas bon ménage

Sport et tabagisme ne font pas bon ménage

Les fatalistes : l’excuse du « de toute façon… »

Dans la vie, vous êtes du genre à voir le verre à moitié vide ? Fumer n’est certes pas bon pour vous, mais ce n’est pas une maladie incurable !

« De toute façon, l’air qu’on respire est plus nocif que la cigarette »

Allons, allons, ne soyez donc pas aussi cynique ! Il est vrai que la situation environnementale dans laquelle nous nous trouvons est loin d’être reluisante, mais l’utiliser comme prétexte pour ne pas arrêter de fumer, ça ne prend pas!

En effet, dans une étude menée de 2016 à 2019, Santé publique France attribuait 40 000 morts par an à la présence de particules fines dans l’air. C’est beaucoup trop, certes, mais bien loin des 75 000 morts que la cigarette cause chaque année en France. 

Et puis, ne jouez pas à l’imbécile avec moi : vous savez parfaitement que ces deux facteurs de risque se cumulent. Une bonne raison de plus d’arrêter aussi vite que possible : tout le monde respire, mais cela ne tue pas un être humain sur deux, contrairement à la cigarette !

Le tabac tue plus de personnes chaque année que la pollution atmosphérique

Le tabac tue plus de personnes chaque année que la pollution atmosphérique

« De toute façon, le mal est fait »

Décidément, vous êtes un incorrigible pessimiste ! Voilà qui devrait vous donner un peu d’espoir : il suffit de quelques heures pour ressentir les bénéfices de l’arrêt :

8h après votre dernière cigarette, le taux de monoxyde de carbone dans votre sang est divisé par deux !

En quelques jours, votre respiration est bien meilleure, et votre goût comme votre odorat reviennent ;

En quelques semaines, votre toux a presque disparu, vous ressentez une énergie nouvelle, et votre joli minois est resplendissant ;

Au bout d’un an, votre risque d’AVC est le même que celui d’une personne n’ayant jamais fumé, et votre risque d’infarctus est divisé par deux.

En dix ans, votre espérance de vie revient à peu près au même niveau que celle d’une personne qui n’a jamais fumé.

Et je ne vous parle même pas des beaux projets que vous allez pouvoir réaliser grâce à tout l’argent que vous aurez économisé !

« De toute façon, il faut bien mourir de quelque chose »

Ohhh, serait-ce la dépression saisonnière qui vous fait prononcer ces sinistres paroles ? Certes, nous allons tous mourir un jour, mais le plus tard sera le mieux, n’est-ce pas ? Enfin, si l’on est en bonne santé du moins !

Car, non seulement fumer fait diminuer l’espérance de vie de 10 ans en moyenne, mais c’est aussi une habitude qui peut causer une pléthore de soucis de santé particulièrement graves. Il y a par exemple le bien connu cancer du poumon, qui est causé dans 83% des cas par le tabagisme. Mais la cigarette est aussi responsable de beaucoup d’autres cancers (vessie, cavité buccale, col de l’utérus, et j’en passe), et maladies, comme les infarctus, les AVC, des problèmes de vue, d’articulation, etc.

Si vous aviez dans l’idée de vous la jouer rock star en mourant jeune, mieux vaut donc vous prévenir que la réalité risque d’être beaucoup moins glamour !

Les procrastinateurs : l’excuse du « j’ai le temps, … »

Je dois avouer que je ne suis pas le mieux placé pour parler de procrastination. Comme beaucoup de membres de mon espèce, j’ai tendance à passer des heures à manger des bambous et tout remettre au lendemain.

Pourtant, avec la cigarette, le plus tôt est toujours le mieux !

« J’ai le temps, de toute façon j’arrête quand je veux » 

Êtes-vous vraiment sûr de cela ? En général, c’est plutôt une excuse qu’on se raconte à soi-même pour éviter de voir la réalité en face : à force de fumer de temps en temps, en soirée, pour se détendre, pour gérer son stress, etc., la cigarette s’installe dans notre vie et on n’a pas envie d’arrêter tout simplement parce qu’on en peut plus s’en passer.

Mais, peut-être êtes-vous réellement encore dans une période où la dépendance comportementale ne s’est pas installée (la dépendance physiologique, elle, est très rapide). Si c’est le cas, mieux vaudrait réagir avant que cette habitude ne s’installe complètement !

Car, sachez-le, plus vous fumez en quantité comme en fréquence, plus votre cerveau crée de récepteurs nicotiniques, et plus il vous réclamera donc de nicotine. D’autant que, comme je vous l’ai dit un peu plus haut, plus vous fumez longtemps, plus cela est nocif pour vous ! 

« J’ai le temps, fumer ne me posera des problèmes que quand je serai vieux »

S’il est vrai que plus vous fumez longtemps, plus cela augmentera vos chances de développer une des multiples maladies liées au tabac, vous n’aurez pas à attendre d’avoir des cheveux blancs pour en ressentir les effets négatifs.

Et cela ne se bornera pas à vos dents et vos ongles qui jaunissent et à votre peau qui devient terne et qui se couvre de boutons. Souffle court, cœur qui bat la chamade à la moindre volée de marches, angines et bronchites qui ne cessent de vous tourmenter sont autant de maux qui peuvent vous embêter au quotidien.

Sachez aussi que, si les cancers touchent majoritairement les plus de 60 ans, cette règle ne s’applique pas pour les fumeurs. Par exemple, un tiers des décès dans la population masculine âgée de 36 et 69 ans est attribuable au tabagisme !

Les problèmes de santé liés au tabagisme ne se manifestent pas que lorsqu'on est vieux

Les problèmes de santé liés au tabagisme ne se manifestent pas que lorsqu'on est vieux

« J’ai le temps, j’arrêterai au premier janvier »

Ahhhh que je l’ai utilisée celle-là ! Cette excuse a plein de variantes : « j’arrêterais quand je serais moins stressé », « quand j’aurais moins de travail », « quand j’aurais des enfants », « quand j’aurais moins de soirées de prévues »… Mais vous comme moi, on sait ce que ça veut vraiment dire : « j’arrêterais quand les poules auront des dents ».

Pour parvenir à arrêter de fumer, il faut certes être bien motivé, mais aussi bien organisé. Repousser toujours à une date lointaine et indéfinie peut vous conduire à ne jamais arrêter de fumer ; commencez donc par choisir un jour sur votre calendrier ! Ainsi, vous aurez non seulement le temps de vous y préparer psychologiquement, mais aussi de planifier la progression de votre arrêt !

Et, pour ce faire, demander l’aide d’un professionnel de santé ne pourra que vous être profitable.

Conclusion

Comme tout le monde, vous vous trouvez plein d’excuses pour ne pas arrêter de fumer. Le tout, c’est d’être conscient qu’arrêter est le seul moyen de réduire voire de faire disparaitre les risques liés au tabac !

Et vous, quelles sont vos excuses pour ne pas arrêter de fumer ?

C. Camille : Défiant tous les pronostics, cette fan inconditionnelle de pandas qui a toujours eu la tête dans les nuages a fini par trouver sa voie en devenant rédactrice pour A&L.
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