Qu'est-ce que le diacétyle ?

Pour être totalement incollable sur le e-liquide pour cigarette électronique, il y a un sujet incontournable pour les amateurs et amatrices de saveurs gourmandes : le diacétyle. Une molécule organique aussi appelée butanedione qui est utilisée pour sa capacité à donner un goût de beurre.

On le retrouve à l’état naturel dans de nombreux produits lactés comme la crème, le beurre ou le lait. Il résulte d’une fermentation à partir de bactéries lactiques et est très largement utilisé dans l’industrie agroalimentaire pour la fabrication de chips, de gâteaux ou de bonbons. C’est l’odeur beurrée qu’il dégage qui a très rapidement suscité l’intérêt des fabricants de e-liquides, notamment aux États-Unis.

Pourtant diacétyle et e-liquide n’est pas une association qui résonne positivement aux oreilles des vapoteurs soucieux de ce qu’ils consomment. Et pour cause, la molécule utilisée dans l’industrie alimentaire serait toxique à l’inhalation, de quoi largement remettre en question son utilisation dans la vape ! Pour y voir plus clair, démêlons ensemble le vrai du faux sur cette controverse qui ne date pas d’hier !

La molécule de diacetyle interdite dans le e-liquide

Pourquoi utiliser du diacétyle dans le e-liquide ?

Au départ, le diacétyle est une molécule utilisée par l’industrie agroalimentaire pour sa capacité à donner un goût et une odeur beurrée aux aliments.

C’est pourquoi certains fabricants de e-liquide ont été tentés de l’utiliser pour apporter cet aspect crémeux et même caramélisé à leurs recettes notamment outre-Atlantique où les liquides très gourmands sont particulièrement appréciés.

De plus, il s’agit d’une molécule qui joue également un rôle d’exhausteur de goût. Autrement dit, elle relève globalement toutes les saveurs qui composent une recette de e-liquide.

Une véritable aubaine donc pour les fabricants me direz-vous ? Pourtant, tous ces avantages ne sont potentiellement pas sans conséquence.

Pourquoi le diacétyle est controversé dans la vape ?

Si le diacétyle est très utilisé dans l’industrie alimentaire, c’est notamment parce qu’il est absolument sans danger lorsqu’il est ingéré. En revanche, les choses semblent être tout autre lorsqu’il est inhalé.

Les préoccupations autour du diacétyle dans les e-liquides ne datent pas d’hier. Dès le début de la vape dans les années 2000 et 2010, plusieurs études ont commencé à démontrer une implication de la molécule dans l’apparition de la bronchiolite oblitérante, une maladie pulmonaire potentiellement mortelle.

Très connue aux États-Unis sous le nom de « popcorn workers lung », cette pathologie touche en effet très particulièrement les travailleurs des usines de popcorn qui utilisent le diacétyle dans la production de leurs produits.

C’est évidemment suite à ces études des années 2006 qu’aux alentours de 2014 le débat se recentre nécessairement à la vape et aux e-liquides gourmands en particulier.

L’utilisation d’arômes alimentaires dans la fabrication des e-liquides pour cigarette électronique et plus particulièrement l’utilisation du diacétyle dans les recettes gourmandes remet au centre des discussions les problématiques liées à l’inhalation de cette molécule. Les nombreux détracteurs de la cigarette électronique s’empressent alors d’utiliser ces préoccupations pour créer une vaste polémique qui, nous le verrons, ne fera finalement pas long feu.

E-liquide pour cigarette électronique au popcorn avec diacétyle

La recherche à la rescousse de la vape

Soucieux de faire la lumière sur le sujet, le Professeur Konstantinos Farsalinos, cardiologue et expert de la cigarette électronique démarre ses recherches en commençant par défaire une à une les études menées, à charge, contre la cigarette électronique. Études comportant des anomalies protocolaires évidentes, mais qui ont servi à accuser à tort la vape par le biais d’un tapage médiatique futile.

Plus précisément, il poursuit une étude menée par Harvard School of Public Health qui montre que 76 % de 51 e-liquides testés présentent des traces de diacétyle ou de son dérivé. Suivant ses propres recherches publiées sous le nom de « Evaluation of Electronic Cigarette Liquides and Aerosol for the Presence of Selected Inhaladtion Toxins »(Nicotine & Tobacco Research, Volume 17, Issue 2, February 2015, Pages 168–174 ), le docteur Farsalinos montre que 74 % des 159 e-liquides testés et envoyés par 36 fabricants comportent du diacétyle.

Cependant ces taux sont très en dessous des limites établies par l’Institut National pour la Sécurité et la Santé au Travail américain (NIOSH). Une limite tout à fait relative, puisque basée dans le milieu du travail de l’industrie alimentaire. Les valeurs ainsi supposées prennent en compte le rythme de travail, la ventilation et la concentration dans l’air du produit. Il devient donc difficile de transposer ces normes sur le vapotage.

Ainsi, la faible concentration de diacétyle dans les e-liquides pour cigarette électronique ne serait pas suffisante pour présenter un risque pour la santé. En outre, aucun cas présentant un lien clinique avéré à la suite de la consommation d’un e-liquide comportant du diacétyle n’a été observé depuis les débuts de la vape en 2005.

La France en avance sur son temps

Si la présence de diacétyle dans les e liquides se retrouve principalement dans les juices américains, les fabricants français n’ont pas attendu le résultat des études pour retirer la molécule de leurs cahiers des charges.

L’objectif n°1 des fabricants étant bien évidemment la santé des vapoteurs, une norme a été instaurée en France. L’AFNOR (Association Française de Normalisation) met alors en place la certification NF XP90-300 qui suggère un taux maximal de diacétyle de 22 ppm.

En outre, si la cigarette électronique doit tendre vers un idéal d’innocuité, autrement dit, être pensée comme un outil de réduction des risques face aux produits du tabac, les fabricants et la FIVAPE militent pour un objectif sécuritaire des vapoteurs et s’adaptent donc aux avancées scientifiques en la matière.

La France est l’un des pays qui testent le plus les e-liquides proposés sur le marché. Leurs compositions sont consultables publiquement ce qui vous permet de facilement savoir où vous mettez les pieds.

De plus, vous pourrez retrouver directement sur votre flacon de e-liquide pour cigarette électronique des informations ou une notice comportant l’ensemble des mentions obligatoires ainsi que le contact du fabricant pour accéder rapidement et facilement aux données relatives au produit.

Quelle alternative pour vapoter des e-liquides sans diacétyle ?

Vous l’aurez compris, le diacétyle est une molécule qui est notamment utilisée pour les e-liquides gourmands. Ainsi, en privilégiant d’autres saveurs, vous contournez facilement le problème.

Dans le monde de la vape, des milliers de saveurs sont accessibles. Du classic (tabac) en passant par les fruités ou même les mentholés, vous pouvez facilement trouver de nombreuses recettes pour vous faire plaisir sans prendre de risque notamment si vous souhaitez vapoter un liquide d’une provenance autre que la France.

Toutefois, pour vapoter votre saveur préférée sans vous soucier de la composition de votre e-liquide, vous pouvez également privilégier les liquides d’origine française.

Comme nous le disions, la France est un pays où les fabricants ont choisi, dès l’émergence de la vape, de s’imposer de nombreuses normes pour garantir la sécurité des vapoteurs. En outre, un très grand nombre de e-liquides sont contrôlés chaque année en France, les analyses sont courantes et les résultats publics pour permettre d’établir des réglementations.

De la composition à l’étiquetage en passant par le conditionnement ou encore le lieu de fabrication, tous ces paramètres sont largement étudiés et contrôlés pour vous permettre de vapoter dans les meilleures conditions.

Ainsi, avec une obligation légale de déclaration de la composition de tous les e-liquides fabriqués et mis en vente en France, il devient facile de savoir ce que vous achetez.

Pour résumer sur la situation du diacétyle en France

Le diacétyle est une molécule qui est utilisée depuis longtemps dans l’industrie alimentaire pour apporter une texture et une odeur à la fois crémeuse et beurrée aux produits.

Au début des années 2000, certains fabricants de e-liquides (notamment aux USA) s’intéressent rapidement à ces propriétés pour la réalisation de leurs liquides.

Or, suite à des études incriminant le diacétyle dans des maladies respiratoires liées à son inhalation chez les ouvriers des usines à popcorn, la controverse se crée et les questions se posent pour son utilisation avec la cigarette électronique.

Malgré de nombreuses études et articles de presse rédigés à tort pour faire le buzz, les recherches du Dr. Farsalinos montrent que les taux de diacétyle présent dans les e-liquides analysés ne sont pas suffisants pour présenter un risque pour les vapoteurs.

Cependant, en France les fabricants s’organisent sans attendre et adoptent le principe de précaution en bannissant l’utilisation de cette molécule dans les e-liquides français. Des normes et certifications sont alors convenues pour vous garantir de vapoter en toute sécurité.

Finalement, si le diacétyle aura fait grand bruit au début de la vape, aujourd’hui et plus que jamais, en privilégiant les e-liquides français, vous vapoterez l’esprit léger !

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