Vaper n’est pas fumer : c’est officiel !
L'Actu de la vape 02/07/2025 , mis à jour le 02/07/2025 à 09:15 433

La distinction est enfin actée dans la loi : la cigarette électronique ne suit pas le même chemin que le tabac fumé.
Sommaire
- La cigarette bannie des espaces publics extérieurs… mais pas la vape
- Un décret pour bannir le tabac des lieux de vie
- Et la vape dans tout ça ?
- Une position juridique confirmée
- Une vape libre… mais respectueuse
- Un signal fort pour la réduction des risques
- Conclusion : une victoire symbolique pour la vape
La cigarette bannie des espaces publics extérieurs… mais pas la vape
C’est une petite révolution dans l’espace public : depuis le 1er juillet 2025, il est formellement interdit de fumer dans les parcs, sur les plages, aux abords des écoles, des crèches, des stades ou encore des bibliothèques. Une mesure forte, mise en œuvre par décret, qui vise à dénormaliser la cigarette, protéger les enfants, et préserver l’environnement.
Mais une chose mérite d’être soulignée : la cigarette électronique ne figure pas dans cette interdiction. Et cette absence n’est pas un oubli. Elle réaffirme une chose simple, souvent rappelée mais encore trop peu connue : vaper n’est pas fumer.
Un décret pour bannir le tabac des lieux de vie
Paru au Journal Officiel du 28 juin 2025, ce décret vient élargir les « espaces sans tabac ». Il instaure une interdiction immédiate de fumer dans un grand nombre de lieux publics extérieurs, qu’ils soient fréquentés par des enfants ou non.
L’objectif ? Protéger les non-fumeurs de l’exposition à la fumée, réduire l’attrait social du tabac, et préserver l’environnement, en limitant la dispersion des mégots. Ce texte s’inscrit dans la continuité des actions engagées par le gouvernement pour faire reculer le tabagisme en France.
Et la vape dans tout ça ?
On pourrait penser que l’interdiction s’applique à tous les produits contenant de la nicotine, y compris les cigarettes électroniques. Pourtant, aucune mention de la vape dans le décret. Une absence qui fait toute la différence.
Cela signifie clairement que la vape n’est pas concernée par cette interdiction. Une confirmation silencieuse, mais importante : la distinction entre cigarette classique et cigarette électronique est toujours d’actualité, y compris dans les textes réglementaires.
Une position juridique confirmée
Cette distinction, souvent rappelée par les associations de défense de la vape, est aujourd’hui sanctuarisée à travers ce nouveau décret.
En pratique, cela veut dire que les vapoteurs peuvent continuer à utiliser leur cigarette électronique dans les espaces désormais interdits aux fumeurs, sauf si un arrêté local en décide autrement.
Un signal fort pour la réduction des risques
En laissant la vape en dehors de cette interdiction, le gouvernement envoie un message indirect mais très clair : la cigarette électronique n’est pas un produit du tabac au même titre que la cigarette traditionnelle.
Elle est, pour beaucoup, un outil de sevrage, une alternative moins nocive, et un levier de réduction des risques. Ce traitement différencié, même implicite, légitime la place de la vape dans les stratégies de santé publique, et conforte les vapoteurs dans leurs choix.
Conclusion : une victoire symbolique pour la vape
Cette nouvelle réglementation marque un tournant pour l’usage du tabac dans les espaces extérieurs. Mais dans cette lutte contre la fumée, la vape reste libre, visible, et surtout reconnue pour ce qu’elle est : une autre voie.
Dans un contexte de pression fiscale et réglementaire européenne, cette reconnaissance nationale vient comme un souffle d’air frais. Pour les vapoteurs, c’est un rappel essentiel : vaper ≠ fumer. Et aujourd’hui, c’est écrit noir sur blanc.
Source visuel :
Ajouter un commentaire