Quel avenir pour la vape en 2024 ?

L'Actu de la vape 453

Quel avenir pour la vape en 2024 ?

Si l’année 2023 a été mouvementée pour la vape, l’année 2024 s’annonce encore plus décisive pour l’avenir des vapoteurs. Et ce, aussi bien en Europe que dans le reste du monde ! 

Vous n’avez pas suivi les actualités du monde de la vape en 2023 et vous n’avez aucune idée de ce que l’année 2024 lui réserve ? 

Voici de quoi éclairer votre lanterne ! 

2023, une année de durcissement pour le monde de la vape 

Comme c'est le cas chaque année depuis son apparition sur le marché, la vape a fait couler beaucoup d’encre en 2023. Puffs, arômes et effet passerelle ont notamment été au cœur des débats, souvent pour le pire puisque cette année fut l’occasion de nombreuses interdictions aussi bien en France qu’à l’étranger. 

La France a interdit les puffs 

Bleu blanc rouge avec symbole vape interdite

Même si vous êtes peu au fait des actualités du monde de la vape, les nombreux débats sur la puff qui ont ponctués 2023 ne vous auront certainement pas échappés. 

Portées par des associations de lutte contre le tabagisme telles que le Comité National Contre le Tabac (CNCT) ou Alliance Contre le Tabac (ACT), ces accusations ont fini par trouver l’oreille d’une députée écologiste. 

Ainsi, après un projet de loi visant à taxer fortement les puffs, l’Assemblée Nationale a finalement voté son interdiction totale le 4 décembre 2023

Malgré la mauvaise presse et les informations erronées que cette polémique a fait porter sur la vape dans son entièreté, cette interdiction sera cependant bénéfique d’un point de vue écologique. Du moins, si elle parvient réellement à limiter l’utilisation de batteries à usage unique dans la vape. 

Rien n’est encore fait cependant, car il faut également que le Sénat approuve cette loi, après quoi elle devra être validée par la Commission européenne. 

Professionnels de la vape et particuliers soutiennent la vape 

Logo "merci la vape"

Même si l’opposition à la vape se fait de plus en plus virulente en France, ses défenseurs ne comptent pas laisser impunément les mensonges à l’encontre de cet outil de sevrage tabagique se répandre. 

C’est notamment le cas de la pétition et du sondage « Merci la vape » qui ont révélé le réel engouement des Français pour cet outil de sevrage tabagique

Avec plus de 40 000 répondants, le sondage « Merci la vape » a si bien réussi à mobiliser les foules qu’il se classe à présent parmi les sondages les plus larges menés auprès de vapoteurs. Avec des répondants constitués à 98% de vapoteurs, il a ainsi révélé à quel point la vape était importante pour les Français qui entreprennent un sevrage tabagique. 

Pour la défendre, Aiduce, So Vape, la Vape du Cœur et la Fivape qui sont à l’origine de ces initiatives ont également créé une pétition du même nom qui invite les vapoteurs à exprimer leur opposition à la suppression des arômes, à l’augmentation des taxes ainsi qu’au dénigrement et à la désinformation qu’elle subit. Toujours en court, cette pétition compte ainsi plus de 84 000 signataires et est en bonne voie pour atteindre les 90 000, ce qui est l’objectif qu’elle s’est fixé.

Si vous ne l’avez pas encore signée, il est encore temps de le faire ! 

Le Mois Sans Tabac en perte de vitesse 

Graphique en baisse

Aux vues de l’opposition virulente dont les associations de lutte contre le tabagisme font preuve à l’égard de la vape, on pourrait croire que le tabagisme en France est à son plus bas et que l’on dispose de moyens plus efficaces que la vape pour aider les fumeurs à se sevrer. 

Pourtant, il n’en est rien : selon Santé publique France, 32% des Français étaient toujours fumeurs quotidiens en 2022, ce qui représente environ 12 millions de personnes. Contrairement à nos voisins d’outre-Manche dont le gouvernement a adopté la vape et qui comptent à l’heure actuelle 13% de fumeurs, la baisse du tabagisme en France stagne depuis plusieurs années, et ce malgré les diverses actions de prévention mises en place par notre gouvernement. 

Ainsi, le Mois Sans Tabac qui est sans doute la plus connue de ces opérations a enregistré un des taux de participation les plus bas depuis sa création (hors COVID) avec seulement 160 000 inscrits. 

Des résultats qui montrent bien qu’il est temps pour les politiques de santé publique de se tourner vers de nouvelles stratégies. 

Un communiqué de l’OMS qui accable la vape 

Communiqué de presse et logo de l'OMS

Si la France ne fait pas preuve d’un franc avant-gardisme en matière de politique de lutte contre le tabac, notre pays est pourtant loin d’être le seul à faire l’autruche et à nuire à la santé des fumeurs en répandant des mensonges sur la vape. 

En comparaison de l’OMS, la France fait en effet pale figure comme nous avons pu le constater en cette fin d’année où l’organisme de santé le plus réputé du monde a publié un communiqué accablant pour inciter les pays du monde entier à servir envers la vape. 

Dans ce communiqué, l’OMS enjoint en effet les gouvernements du monde entier à interdire les cigarettes électroniques ou au moins à les taxer fortement, interdire les arômes et en interdire l’utilisation dans les espaces publics

Pour justifier ces recommandations, l’organisme de santé prétend entre autres choses que la vape aurait un effet passerelle vers le tabac notamment pour les plus jeunes et qu’elle serait dangereuse pour la santé, sans pour autant citer une seule étude pour appuyer ses dires. 

Au contraire, l’OMS a fait preuve d’une malhonnêteté particulièrement flagrante en affirmant que « toutes les études » justifient ces demandes, quand bien même de nombreuses études menées par des organismes sérieux et réputés prouvent le contraire. 

USA et Australie : la chasse aux sorcières se poursuit 

Marteau de juge et produits de vape

2023 a été une année assez rude pour la vape dans de nombreux pays dans le monde, et ce plus particulièrement aux États-Unis et en Australie qui ont mis en place des mesures encore plus restrictives envers la vape. 

Du côté de l’Australie, l’interdiction de vente des produits du vapotage hors prescription médicale a créé un marché noir très actif qui échappe au contrôle des autorités australiennes, et ce malgré les avertissements que leur avaient donnés de nombreuses associations de défense du vapotage lors de la phase d’étude du projet d’interdiction. 

Malgré tout, cette année, l’Australie qui semble désespérée de conserver son statut de leader mondial de la lutte antitabac s’entête dans sa décision en interdisant les importations de produits de la vape

Du côté des USA, si de plus en plus d’états et villes promulguent des lois pour interdire l’utilisation de la vape, des arômes ou encore le vapotage dans les espaces publics, aucune loi fédérale ne l’interdit pour l’instant. 

Pourtant, la cigarette électronique s’est vue de fait bannir du pays par la FDA, l’organisme de régulation des produits alimentaires et des médicaments, qui a refusé l’autorisation de mise sur le marché à des milliers de produits de la vape autres que les arômes tabac ou menthe sous prétexte qu’ils n’ont pas su prouver que leur intérêt potentiel pour la santé publique dépassait l’attrait potentiel du produit pour les mineurs. 

Du fait de son processus d’application aussi couteux que complexe, tous les petits fabricants de e-liquide des États-Unis ont été mis hors-jeu sans même pouvoir soumettre leurs produits à l'évaluation de la FDA. Ainsi, les seuls produits qui ont pour l’instant reçu l’autorisation de mise sur le marché de la FDA ne sont autres que des produits appartenant à Big Tobacco. 

Cependant, la partialité de la FDA déjà très évidente dans la formulation de son critère de sélection a été mise en évidence par plusieurs procès intentés envers l’organisme. Ainsi, la FDA s’est vue rappelée à l’ordre par la Cour Supreme qui a donné raison à deux fabricants en jugeant que sa décision de leur refuser l'autorisation de mise sur le marché était arbitraire et capricieuse. 

2024 : de nouvelles lois sur la vape seront votées par la France et l’UE 

Vous l’aurez compris, 2024 sera sans aucun doute une année décisive pour la vape en France comme en Europe. 

La vape en péril au niveau national et européen 

Photo de la Commission européenne

Si l’on en croit diverses annonces, 2024 sera l’année des législations sur la vape. 

Au niveau national tout d’abord, l’ancien ministre de la Santé Aurélien Rousseau a en effet révélé fin novembre 2023 le prochain Programme National de Lutte contre le Tabac (PNLT). À cette occasion, il a révélé les mesures qui seront étudiées au cours de l’année 2024. 

Ainsi, nous avons eu le déplaisir d’apprendre que le gouvernement envisageait sérieusement d’interdire les arômes de vapotage, de taxer la vape au même niveau que le tabac et d’imposer un paquet neutre pour les produits de la vape

Au niveau européen, 2024 devrait aussi être l’année de la révision de la TPD (Tobacco Products Directive). Si cela fait longtemps que nous savons que l’UE envisage également une interdiction des arômes et une taxation prohibitive sur les produits de la vape, un rapport portant sur la prévention et la réduction des maladies non transmissibles adopté en novembre 2023 par la Commission européenne est venu renforcer cette possibilité. 

Les députés européens ont en effet confirmé leur volonté de réviser la TPD en 2024 et leur souhait d’une « mise en œuvre intégrale » de la convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, ainsi que leur volonté de faire augmenter le prix des nouveaux produits du tabac. 

Bien que ce rapport mentionne qu’il faut « considérer que les cigarettes électroniques pourraient permettre à certains fumeurs d’arrêter progressivement de fumer », il précise également que les mesures à venir doivent être pensées pour éviter que les produits de la vape soient attrayants pour les mineurs et les non-fumeurs. 

Si l’UE comme la France semblent donc en bonne voie pour implémenter des mesures plus coercitives envers la vape, rien n’est encore fait puisque les élections européennes qui auront lieu en juin 2024 pourraient rebattre (un peu) les cartes

Vapexpo 2024, une édition qui voit les choses en grand 

Panneaux de circulation indiquant la direction de Portes de Versailles

Heureusement, l’année 2024 ne s’annonce pas seulement anxiogène pour les vapoteurs. Un événement en particulier devrait réchauffer le cœur des vapoteurs : le Vapexpo qui, après avoir été annulé en 2023, fera son retour en grand en se délocalisant dans Paris intramuros

C’est en effet dans le célèbre Parc des expositions situé Portes de Versailles que nous aurons le plaisir de vous rencontrer lors du plus gros Vapexpo jamais organisé en France

Cette édition qui aura lieu fin mars sera l’occasion pour les vapoteurs de rencontrer les professionnels du secteur, de découvrir les dernières nouveautés mais aussi d’échanger et de s’informer sur tous les débats brûlants qui entourent nos petites machines à vapeur. 

C. Camille : Défiant tous les pronostics, cette fan inconditionnelle de pandas qui a toujours eu la tête dans les nuages a fini par trouver sa voie en devenant rédactrice pour A&L.
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