Pourquoi le dernier communiqué de presse de L’OMS est un tissu de mensonges

L'Actu de la vape 391

Pourquoi le dernier communiqué de presse de L’OMS est un tissu de mensonges

Dans un communiqué de presse paru le 14 décembre 2023, l’OMS demande aux gouvernements du monde de faire interdire la vape de toute urgence. Pourtant, aucun des arguments qu’elle avance n’est fondé sur la science !

Votre bonne résolution est d’arrêter de fumer en passant à la vape en 2024 ? Oubliez cette idée saugrenue et continuez plutôt de vous intoxiquer ! 

Du moins, c’est le message que l’OMS semble vouloir envoyer aux fumeurs du monde entier avec le communiqué de presse publié sur son site le jeudi 14 décembre. 

Bien que l’OMS désapprouve la vape depuis sa création, l’organisme a cette fois passé un cap en atteignant un niveau de mensonge et de malhonnêteté intellectuelle extrêmement inquiétants pour une entité aussi importante et respectée dans le monde entier. 

C’est pourquoi nous allons reprendre point par point les éléments de ce communiqué de presse avec, en prime, des sources pour étayer nos arguments (disponibles en fin d’article. Une méthodologie des plus classiques, qui est pourtant absente de ce rapport de l’OMS... 

Selon l’OMS, la vape serait pire que le tabagisme — mais il faudra la croire sur parole 

Dans ce communiqué de presse qui se veut alarmiste sur les dangers supposés de la vape, l’Organisation Mondiale de la Santé n’hésite en effet pas à accréditer et propager sans vergogne les idées reçues les plus persistantes qui planent sur la vape. 

Effet passerelle bien sûr, mais aussi danger pour la santé, manque d’efficacité pour le sevrage tabagique, produit conçu par l'industrie du tabac, confusion entre danger de la nicotine et du tabac, vapotage passif, et bien d’autres encore sont au menu de ce communiqué accablant. 

Pire encore, l’OMS affirme avec une beaucoup de conviction que chacune de ces affirmations fait l’objet d’un consensus scientifique validé par toutes les études parues depuis la création du monde. Oui oui, du monde, puisqu’à ce rythme-là, l’OMS est bien partie pour nous faire croire que la survenue de la vape et la chute inévitable de notre société qu’elle va provoquer avait été prévue par d’anciennes prophéties maïas.  

Ce qui, si c’était le cas, serait une preuve bien plus fiable pour soutenir ses outrageux propos sur la vape que celles qu’elle a fournies jusqu’alors, puisqu’aucune source ou référence scientifique d’aucune sorte n’est citée dans ce communiqué. 

La vape est un outil de réduction des risques efficace — et c’est bien la science qui le dit 

La réalité est cependant à la fois plus positive et bien plus inquiétante que ce que l’OMS essaye de faire croire aux citoyens et gouvernements du monde.  

Plus positive, car la vape est bel et bien un outil de sevrage tabagique et de réduction des risques qui a le potentiel pour mettre fin au problème de santé mondial bien réel qu’est le tabagisme. 

Plus inquiétante aussi, car l’organisation de santé la plus écoutée au monde proclame sans honte des idées reçues maintes fois démenties par la science, tout en affirmant que cette même science soutient ce qui est en réalité un parti pris par l’OMS. Or, une telle prise de position représente un risque majeur pour résoudre ce problème de santé mondial qu’est le tabac !

Malheureusement, comme tous les acteurs et défenseurs de la vape, Arômes et Liquides n’a ni la notoriété ni les moyens dont l'OMS dispose pour collecter et diffuser des preuves fiables et solides sur la vape. 

Pourtant, ces preuves existent bel et bien. C’est pourquoi nous avons décidé à la hauteur de nos moyens de vous en présenter quelques-unes parmi les plus fiables pour les trois principales allégations avancées par l’OMS. 

Allégation n°1 : La cigarette électronique n’est pas efficace pour arrêter de fumer 

   La cigarette électronique, en tant que produit de consommation courante, ne s’est pas révélée efficace pour aider les fumeurs à arrêter de fumer.    

Cette affirmation, reprise par le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, justifie la recommandation d’interdire purement et simplement la vape.  

Si la vape n’aidait pas les fumeurs mais qu’au contraire elle rendait les non-fumeurs et particulièrement les mineurs accros à la nicotine comme l’affirme l’OMS, il serait effectivement urgent de la faire interdire avant qu’elle ne provoque une nouvelle « épidémie » de tabagisme !  

Pourtant, rien n’est moins vrai que cette affirmation, et ce d’autant plus en cette année 2023 où de nombreuses études sont venues compléter la pléthore d’études déjà existantes en faveur de l’efficacité de la vape pour le sevrage. 

C’est notamment le cas d’une étude publiée en août 2023 qui a été menée par MUSC Hollings Cancer Center de l’Université Médicale de Californie du Sud*. Selon ses auteurs, il s’agit de la plus grande étude réalisée sur le sujet aux États-Unis, et elle a montré que la cigarette électronique était efficace pour arrêter de fumer, même chez les fumeurs qui n’avaient au préalable aucune intention d’arrêter

Conçue pour reproduire les conditions dans lesquelles les personnes se mettent normalement à la cigarette électronique, les chercheurs ont donné des cigarettes électroniques à 427 participants (groupe témoin de 211 personnes n’ayant rien reçu) avec très peu d’instructions sur la façon de les utiliser.  

Et les résultats parlent d’eux-mêmes : 14% des personnes ayant reçu une e-cigarette reportaient un arrêt du tabac contre 8% pour le groupe témoin. Cela peut paraitre peu, pourtant ces chiffres sont bien plus élevés qu’avec d’autres méthodes de sevrage ! 

Notons d’ailleurs que l’un des chercheurs ayant participé à l’étude a fait partie des consultants de l’OMS... 

C’est également la conclusion à laquelle est parvenu l’Institut Cochrane dans une méta-analyse parue en septembre 2023*. Après avoir passé en revue les résultats de 319 études pour un total de plus de 157 000 participants, les chercheurs de cet institut reconnu pour son indépendance ont trouvé que la vape faisait partie des méthodes de sevrage les plus efficaces aux côtés de la Varénicline (Champix®), médicament qui n’est cependant prescrit qu’en dernière intention aux vues de ses effets secondaires.

De même, en février 2023 c’est la revue « Nature » qui publiait les résultats d’une étude intitulée « Les e-cigarettes à la nicotine comme outil de sevrage tabagique ». On peut y lire qu’il existe « une abondance de preuves que la e-cigarette peut aider des individus à arrêter de fumer, et qu’elle devrait être recommandée comme aide au sevrage tabagique de façon plus large ». 

Et ça, ce ne sont les résultats que de trois études parues au cours de l’année ! 

Allégation n°2 : les cigarettes électroniques sont nocives pour la santé 

Des données alarmantes prouvent son effet néfaste sur la santé de la population

Il a été établi que les substances toxiques qu’elles génèrent peuvent provoquer des cancers et augmenter le risque de problèmes cardiaques et pulmonaires

Mener des études sur les effets de la cigarette électronique sur la santé n'est pas une mince affaire car il est difficile de distinguer les effets des nombreuses années de tabagisme des effets de la vape sur la santé des utilisateurs. 

Malgré cela, depuis son apparition sur le marché voici plus de 15 ans, de nombreuses études ont été menées sur l'impact global du vapotage sur la santé, mais aussi sur des sujets plus spécifiques tels que ceux mentionnés par l’OMS.  

Pour l’instant, non seulement aucun vapoteur n’est mort à cause de la cigarette électronique alors que 15 ans de tabagisme sont suffisants pour provoquer des pathologies graves, mais plus encore aucune étude n’a pu démontrer qu'elle pourrait provoquer des pathologies similaires sur un terme plus long. 

Bien entendu, il est moins sain de vapoter que de respirer uniquement de l’air pur, mais la cigarette électronique remplit jusque-là tous les objectifs pour lesquels elle a été créée, à savoir préserver les fumeurs des risques mortels impliqués par le tabagisme

De nombreuses références scientifiques sérieuses sont disponibles à ce sujet. Celle qui est à la fois la plus connue et la plus fiable n’est autre que le rapport commandé à un organisme indépendant par le ministère de la santé britannique, dont la dernière mise à jour date de 2022*.  

Ce rapport qui a pour but de synthétiser les preuves accumulées sur la cigarette électronique grâce aux différentes études menées à travers le monde a confirmé que vaper était au moins 95% moins nocif que fumer

Des résultats similaires avaient été trouvés en 2020 par l’Institut Pasteur de Lille* qui avait comparé les composants potentiellement dangereux émis par le tabac chauffé, les cigarettes électroniques et le tabac combustible ainsi que leur impact sur le système respiratoire. Les résultats ont montré que les cigarettes électroniques réduisaient de 99,8% les émissions de carbonyles et de 98,5% les émissions de HAP (Hydrocarbure Aromatiques Polycycliques), réduisant ainsi d’autant la cytotoxicité et le stress oxydatif causés par le tabac. 

Quant aux problèmes plus spécifiques tels que les risques cardiovasculaires, de nombreuses études existent également. Si nous ne pouvons pas toutes les citer, nous vous invitons notamment à aller lire l’étude publiée en 2022 dans « Circulation », le journal phare de l’American Heart Association*, qui a montré qu’il n’avait pas été observé d’augmentation des risques cardiovasculaires chez les utilisateurs exclusifs de e-cigarettes

Pour les maladies pulmonaires, nous pouvons également citer le rapport de la Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease*, qui mentionne le tabagisme comme cause première de BCPO mais qui ne liste nulle part la vape comme déclencheur de cette maladie

Allégation n°3 : L’effet passerelle, créer une nouvelle génération de fumeurs 

Dans toutes les régions de l’OMS, les enfants de 13 à 15 ans sont plus nombreux que les adultes à utiliser des cigarettes électroniques à une fréquence élevée

Toutes les études montrent que les jeunes qui utilisent des cigarettes électroniques sont presque trois fois plus susceptibles de consommer des cigarettes plus tard dans leur vie.

Nous aurions pu encore citer plusieurs passages qui abordent ce sujet car c’est le cheval de bataille de l’OMS et de tous les antivapes en général : la vape est conçue pour amener les non-fumeurs et surtout la génération à venir vers le tabagisme. 

Cette inquiétude peut être légitime lorsque l’on ne connait pas le sujet, la nicotine étant une substance addictive et la vape pouvant ressembler au tabagisme aux yeux d’un non-initié. Pourtant, en plus d’inspirer des interdictions qui se révèlent souvent peu efficaces pour dissuader les mineurs de vaper, cette peur pourrait priver des milliers voire des milliards d’adultes fumeurs d’une méthode de sevrage parmi les plus efficaces inventées à ce jour

En outre, si quelque chose doit montrer à quel point l’OMS est biaisée dès que cela touche au sujet de la vape, c’est bien l’argument de l’effet passerelle chez les jeunes. En effet, il est difficile de croire que l’affirmation selon laquelle « toutes les études » indiqueraient un effet passerelle serait due au fait que le plus gros organisme de santé au monde n’ait pas accès aux recherches qui prouvent le contraire. 

Car oui, les études qui prouvent que la vape n’a non seulement pas d’effet passerelle mais prévient au contraire le tabagisme chez la nouvelle génération sont pléthore, et bon nombre d’entre elles sont menées par des organismes non seulement compétents mais aussi reconnus dans le monde médical. 

C’est le cas de la dernière en date publiée le 13 novembre 2023 dans le journal médical JAMA*. Menée par le très réputée université Queen Mary de Londres et financée par le ministère de la santé britannique, cette étude indique que la prévalence de la vape avec nicotine a effectivement augmenté parmi les mineurs au Royaume-Uni. Cela n’a cependant rien de surprenant dans la mesure où l’utilisation d’un produit qui n’existait pas quelques années auparavant ne peut qu’augmenter ! 

Cependant, les chiffres du tabagisme chez les jeunes ont parallèlement baissé de façon considérable, ce qui montre bien que non seulement les jeunes ne se mettent pas pour autant à fumer lorsqu'ils vapotent, mais plus encore qu’expérimenter la vape en première intention les dissuadent d’expérimenter le tabac. 

Le même phénomène a été observé aux États-Unis à l’occasion d’une étude publiée en 2022 dans la revue « Nicotine and Tobacco Research » qui indique une chute significative du tabagisme juvénile depuis l’apparition de la vape aux États-Unis*. Cette étude est d’ailleurs particulièrement intéressante, puisqu’elle montre également comment, en l’absence la vape, de nombreux jeunes se seraient plutôt tournés vers le tabac

Il existe encore bien d’autres études qui prouvent l’inexistence d’un effet passerelle de la vape vers le tabac, mais il nous paraissait pertinent de montrer à l’inverse l’effet que pourrait avoir une interdiction totale de la vape ou même simplement une interdiction des arômes. 

C’est la direction dans laquelle se sont allégrement engagés les États-Unis en 2022 et en 2023, et cela n’a pas été sans conséquences. C’est ce qu’a révélé une étude parue le 31 octobre 2023 qui est intitulée « Effets des restrictions des arômes des cigarettes électroniques sur les ventes de produits du tabac »*. 

Soutenue par le National Institutes of Health, cette étude montre que les villes et états américains qui ont interdit les arômes de vapotage ont connu une forte augmentation des ventes du nombre de cigarettes. Plus précisément, l'étude montre que pour chaque 0.7ml de e-liquide qui n’est pas vendu en raison des politiques de restriction des saveurs, 15 cigarettes traditionnelles supplémentaires étaient vendues

Interdire la vape ou les arômes n’est donc pas seulement inefficace : c’est une mesure aussi contre-productive que dangereuse pour la santé publique. 

Conclusion 

Les allégations de l’OMS envers la vape sont non seulement honteuses car mensongères, elles sont particulièrement dangereuses pour la santé des milliards de personnes qui fument encore et des milliards d’autres qui pourraient s'y mettre ou s'y remettre sans la vape. 

Non seulement les preuves qui démentent les propos de l’organisme existent, mais elles sont nombreuses. Pour préserver votre santé mais aussi combattre ces dangereuses idées reçues, une seule solution existe : s’informer ! 

Nous espérons donc qu’à présent vous avez de meilleures pistes pour comprendre pourquoi défendre la vape est particulièrement important : 

Oui, la vape est efficace pour arrêter de fumer. 

Non, les cigarettes électroniques ne sont pas « incontestablement » nocives pour la santé. 

Non, « toutes les études » n’indiquent pas que la vape engendre un effet passerelle vers le tabac. 

Et ça, c'est la science qui le dit.

Études citées dans cet article 

C. Camille : Défiant tous les pronostics, cette fan inconditionnelle de pandas qui a toujours eu la tête dans les nuages a fini par trouver sa voie en devenant rédactrice pour A&L.
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