Twitter et désinformation sur la vape, un enjeu de santé publique

L'Actu de la vape 148

Twitter et désinformation sur la vape, un enjeu de santé publique

Si Twitter est souvent considéré comme un simple outil de distraction, il s’avère en réalité que les opinions qui y sont partagées ont un impact majeur sur celles de ses utilisateurs. Selon cette étude, il semblerait en effet que 4 tweets mensongers sur la vape suffisent à convaincre une personne que vapoter est plus nocif que fumer !

En juin 2021, un sondage mené par ASH (Action on Smoking and Health, une organisation caritative britannique) révélait qu’un tiers des fumeurs croyaient à tort que vapoter était aussi voire plus dangereux que fumer. Lorsque l’on sait que la Grande-Bretagne est un des pays les plus favorables à la cigarette électronique, cela en dit long sur le chemin qu’il reste encore à parcourir à la vape !

Une étude menée conjointement par les universités de Bristol (RU) et de Pennsylvanie (USA) s’est donc penchée sur un des médias qui ont le plus d’influence sur l’opinion publique à l’heure actuelle: Twitter.

4 tweets suffisent à persuader quelqu’un que vaper est plus dangereux que fumer

Vous l’aurez compris, l’objectif de cette étude est de connaitre l’influence des réseaux sociaux sur la l’opinion des gens envers la e-cig, et donc sur leurs intentions d’en faire usage. Si cette étude semble au premier abord s’attaquer à un sujet extrêmement restreint, elle touche en réalité à un véritable enjeu de santé publique.

Selon les propos du Dr Caroline Wright, la chercheuse principale de cette étude, 63% des adultes au Royaume-Uni et 75% des adultes en Amérique utilisent internet comme leur principale source d’information sur les questions de santé ! Les informations potentiellement fausses qu'ils y trouvent peuvent donc avoir des conséquences désastreuses sur les décisions qu'ils prennent.

Pour réaliser cette expérience, les chercheurs ont présenté aléatoirement quatre tweets contenant de fausses informations sur la vape à un panel de 2 400 fumeurs adultes qui n’utilisaient pas actuellement de e-cigarette.

A la suite, une série de questions leur ont été posées, et le résultat est sans équivoque : une grande majorité des personnes interrogées étaient dissuadées d’utiliser une e-cigarette et persuadés que la e-cig était autant voire plus dangereuse que la cigarette !

Quatre tweets ce n’est pourtant pas grand-chose au regard du nombre de posts qu’un utilisateur peut voir en une seule journée. Lorsqu’on sait en plus que les algorithmes de Twitter sont faits pour ne présenter à leurs utilisateurs que les informations avec lesquelles ils sont d’accord, le moins que l’on puisse dire c’est que les politiques antitabac ont du souci à se faire.

Apprendre aux citoyens à faire la différence entre fake news et information

Comme le rappelle Andy Tan, Pr associé à l’université de Pennsylvanie « Ces résultats sont importants car ils montrent que même une brève exposition à de la désinformation sur la e-cigarette peut compromettre les efforts pour réduire le poids du tabac fumé sur les fumeurs aux États-Unis et en Grande-Bretagne ».

Selon les chercheurs de cette étude, la e-cigarette n’est en effet pas sans danger, mais elle est beaucoup moins destructrice pour la santé à court terme que le tabac. Le fait que les fumeurs se privent de cette aide au sevrage tabagique car des mensonges sont propagés à son sujet est donc un réel problème de santé publique !

Le Dr Caroline Wright recommande ainsi que les décideurs politiques « veillent à ce que les recherches sur les réseaux sociaux associées aux cigarettes électroniques soient signalées par des directives sanitaires officielles, réglementent toutes les formes de désinformation sur les réseaux sociaux, et améliorent les efforts de sensibilisation ainsi que les compétences de la population pour rechercher des informations exactes. » 

Et, pour lutter contre la désinformation, les chercheurs de cette étude ont testé l’hypothèse inverse : les adultes américains à qui ils ont montré des tweets affirmant que la e-cig était peu nocive étaient convaincus qu’elle était moins dangereuse que la cigarette. Pour lutter contre les fake news, il est donc important de faire circuler des informations de qualité sur la cigarette électronique ! 

Conclusion

Afin que chacun puisse prendre des décisions sur sa santé en connaissance de cause, et pas seulement en ce qui concerne l’arrêt du tabac, il est important de savoir faire la différence entre fake news et information de qualité.

C’est encore plus vrai pour la cigarette électronique, sujet sur lequel circulent un grand nombre de préjugés alors même qu’il a permis de réduire considérablement le nombre de fumeurs depuis son entrée sur le marché !

C. Camille : Défiant tous les pronostics, cette fan inconditionnelle de pandas qui a toujours eu la tête dans les nuages a fini par trouver sa voie en devenant rédactrice pour A&L.
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