Nouveau rapport assassin de l'OMS sur la cigarette électronique
L'Actu de la vape 05/08/2021 , mis à jour le 05/08/2021 à 12:23 100

L’OMS vient de publier un nouveau rapport sur la cigarette électronique — et c’est un véritable chef-d’œuvre de désinformation.
Début 2021, la CAPHRA lançait une pétition à destination de l’OMS dans laquelle elle demandait à l’organisation de cesser de mentir sur la cigarette électronique et de baser ses rapports sur des preuves scientifiques solides.
Nous savons aujourd’hui qu’elle n’a pas été entendue, puisque le nouveau rapport qu’elle a publié mardi 27 juillet propage une fois de plus des mensonges sur la cigarette électronique et distord la réalité en niant et en ignorant sans scrupule une décennie de recherche scientifique.
Pour l’OMS, vape et industrie du tabac ne font qu’un
Si l’on doit bien reconnaitre une qualité à l’OMS, c’est de rester cohérente avec elle-même. Cohérente dans son incohérence, puisque ce rapport co-signé par Bloomberg Philanthropies continue à diaboliser la cigarette électronique, mettant en péril la santé de milliards de fumeurs que ses propos détournent de ce moyen efficace et facile de vaincre la dépendance au tabac.
Mais après tout, ce point de vue se comprend, car il semble que l’OMS n’ait toujours pas réussi à comprendre la différence entre vapotage et tabagisme. Tout au long des 212 pages de ce rapport, on peut en effet lire que la e-cigarette est un produit inventé par Big Tobacco pour compenser la baisse mondiale du tabagisme, ou encore que les saveurs sont créées pour attirer les jeunes et ainsi rendre une nouvelle génération dépendante à la nicotine.
Rapport de l'OMS sur l'épidémie mondiale de tabagisme 2021 — Page 17
À ceci près que les e-liquides ne contiennent pas de tabac, que l’écrasante majorité des marques de cigarette électronique ne sont en rien liées à cette industrie, et que de nombreuses études prouvent l’efficacité des saveurs dans le sevrage tabagique — mais bon, pourquoi s’embarrasser avec des détails ?
Mensonge, ignorance ou aveuglement volontaire, on ne sait donc que reprocher à l’OMS — mais quel que soit l’origine du problème, il est malgré tout détestable de constater qu’une organisation qui a le pouvoir de souffler le chaud et le froid auprès des gouvernements du monde entier puisse affirmer des choses aussi éloignées de la vérité.
Et ce, en toute impunité.
Une décennie de recherche scientifique passée sous silence
Ces mensonges, l’OMS ne se prive pas de les clamer haut et fort en les marquant en gros caractères au fil des pages, si bien que même sans lire le rapport en entier il est impossible de les rater. C’est notamment le cas de la troisième phrase sur laquelle on tombe en commençant la lecture de ce rapport : « Les enfants et les adolescents qui utilisent des e-cigarettes peuvent doubler leur risque de fumer des cigarettes ».
Une affirmation intéressante, puisque les études qui se sont penchées sur la question n’ont jamais trouvé de preuve concluant à un effet passerelle de la e-cigarette vers la cigarette traditionnelle. Et, s’il arrive effectivement que certains jeunes qui expérimentent la cigarette électronique se mettent par la suite à fumer, les études tendent justement à démontrer qu’ils auraient tout de même fumé si la e-cig n’avait pas existé.
L’OMS semble donc inventer des faits scientifiques tout en ignorant toute une décennie de recherches qui sont — elles — bien réelles.
Rapport de l'OMS sur l'épidémie mondiale de tabagisme 2021 — Page 19
On croit rêver devant cette accusation : les études sérieuses et indépendantes sur la cigarette électronique, ce n’est pourtant pas cela qui manque, mais l’OMS continu de faire la sourde oreille. Bien sûr, il est vrai que comme l’affirme ce rapport, « les cigarettes électroniques sont addictives et non sans danger ». Personne ne prétend le contraire, inhaler uniquement de l’air et ne pas rendre son cerveau dépendant à quelque substance que ce soit reste ce qui se fait de plus sain.
Cependant, il ne faut pas perdre de vue que la cigarette électronique est un outil de réduction des risques qui doit être comparé à la cigarette et utilisée dans une perspective d’arrêt total.
La recommandation de l’OMS : limiter sévèrement la e-cigarette, voire l’interdire
Quelle est donc la solution de l’OMS pour lutter contre cet outil diabolique qu’est selon elle la cigarette électronique ?
On vous le donne en mille : une réglementation très restrictive, voire un bannissement total de la cigarette électronique. Il semblerait donc que l’OMS pense la cigarette électronique plus dangereuse que le tabac, puisque comme le rappelle Sovape dans son communiqué, elle n’a jamais proposé de telles mesures à l’encontre du tabac.
Parmi les mesures proposées, on retrouve l’interdiction des saveurs dans les e-liquides, et ce malgré les nombreuses études prouvant qu’elles facilitent l’arrêt du tabac, et que leur interdiction tend à faire repartir le tabagisme à la hausse.
Conclusion
Les vapoteurs ne s’attendaient à rien de positif venant de l’OMS, mais ils sont malgré tout déçus et choqués par la malhonnêteté de ce rapport, qui alimente une fois de plus la désinformation massive que subit la vape.
Heureusement, des professionnels de la santé font entendre leur voix pour défendre la cigarette électronique et rétablir la vérité !
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