Comment faire son cotonnage sur atomiseur ?
Les guides 06/04/2021 , mis à jour le 23/10/2025 à 09:12 4255
Le cotonnage est une des étapes les plus délicates de la réalisation d’un montage. S’il est mal fait, votre atomiseur pourrait fuir et votre résistance brûler. Nous vous expliquons pas à pas comment le réussir sans vous prendre la tête !
Bienvenue, amis vapoteurs qui vous lancez dans le reconstructible ! Si vous êtes ici, c’est certainement parce que vous savez désormais comment réaliser une résistance grâce à l’excellent tutoriel sur les coils.
Pour parachever votre chef-d’œuvre, vous allez à présent devoir vous attaquer à l’étape la plus délicate dans la réalisation d’une résistance reconstructible. En effet, c’est principalement sur le cotonnage que va se jouer la qualité de votre expérience de vape !
Un cotonnage réussi vous permettra de profiter pleinement des saveurs, des hits et des nuages voluptueux. Malheureusement s’il est mal fait, vous pourrez avoir des fuites, des dry hits, et des mauvais tirages.
Rassurez-vous, vous trouverez de précieux conseils pour exécuter un cotonnage parfait. Alors, à vos atomiseurs, c’est parti !
Avant de débuter, il est important de savoir ce qu’est la capillarité. Si ce n’est pas le cas, il est conseillé de faire un petit tour sur le guide complet pour bien débuter avec un reconstructible. Cette notion est absolument fondamentale dans la réalisation d’un cotonnage, et chaque action que vous réaliserez va viser à la maximiser.
Si tout est bon pour vous, alors nous pouvons nous y mettre dès maintenant. Ce guide vous vous permettra également de choisir votre coton.
En résumé
- Choisir son coton : Lacets (plus simples) ou bandes à découper soi-même (2x le diamètre du coil).
- Préparer la mèche : Affiner une extrémité pour faciliter l’insertion dans la résistance.
- Installer le coton dans le coil : Passer la mèche dans la résistance sans forcer : légère résistance = bonne quantité.
- Couper l’excédent : Adapter la longueur au fond de la cuve, sans tasser le coton.
- Aérer les moustaches : Ébouriffer légèrement le coton avec une pince pour améliorer la capillarité.
- Placer le coton dans la cuve : Insérer délicatement les mèches dans les orifices ou la cuve à l’aide d’une pince.
- Vérifier et ajuster : Le coton doit recouvrir les arrivées de liquide/air sans être compacté.
- Imbiber le coton de e-liquide
- Refermer et tester l’atomiseur : Fermer les airflows avant remplissage, puis vérifier que la vapeur est homogène.
- Vapotez !
1. Choisir le coton
Vous allez me dire que je radote, mais êtes-vous sûr de bien savoir ce qu’est la capillarité ? Si ce n’est pas le cas, je vous conseille de retourner voir le guide complet pour bien débuter avec un reconstructible. Cette notion est absolument fondamentale dans la réalisation d’un cotonnage, et chaque action que vous réaliserez va viser à la maximiser.
En effet, le but d’une résistance est de faire remonter le liquide de la cuve vers la résistance, mais sachez que celui-ci se déplace dans l’espace entre les fibres de coton, et non à l’intérieur même des fibres. Pour maximiser la capillarité, il faut donc augmenter l’espace entre les fibres.
Si vous avez bien fait vos devoirs, alors nous pouvons nous y mettre dès maintenant, car ce guide vous a aussi permis de choisir votre coton.

Les différents types de coton : lacets de coton et bandes de coton
Si vous vous lancez pour la première fois dans le cotonnage, le choix des lacets est à privilégier.
2. Préparation du coton
Si vous optez pour les bandes de coton, voici quelques conseils pour la préparation.
Prenez-en une et découpez une bande d’une taille à peu près égale à deux fois le diamètre intérieur de la résistance. Pour ce qui est de la longueur, n’hésitez pas à prévoir large : mieux vaut en enlever au cours du processus que devoir tout recommencer parce que la mèche est trop courte.

La bande de coton doit faire environ 2x le diamètre intérieur de la résistance
Si vous optez pour le choix des lacets, il n’y a pas de préparation particulière à faire, passez directement à l’étape suivante.
3. Installation du coton
Vous voilà avec une belle mèche de coton, il ne vous reste plus qu’à l’installer !
Commencez par froisser l’une des extrémités de la mèche entre vos doigts sur moins d’un centimètre. Le but est de l’affiner pour la rendre plus facile à introduire dans le coil.
Une fois cela fait, passez-la dans le coil. Pour plus de facilité, vous pouvez utiliser une pince recourbée pour la tirer jusqu’à ce qu’il y ait la même longueur de coton qui dépasse de chaque côté de la résistance.
Si vous optez pour le choix des lacets, rien de plus simple, prenez l’embout solide du lacet et insérez-le à travers le coil.

Passez le coton dans la résistance
C’est le moment décisif : il est temps de vérifier que vous avez utilisé la bonne quantité de coton. Tirez légèrement de droite à gauche : si la mèche ressort très facilement, c’est qu’il n’y a pas assez de coton. Si vous sentez une résistance au point de faire désaxer le coil, c’est qu’il y en a trop.
Vous avez la bonne quantité de coton lorsque :
- La mèche glisse facilement mais que vous pouvez sentir une légère résistance sans que cela ne déforme le coil.
- Le coton est légèrement bombé sur chaque bord de la résistance.

Comment savoir si la quantité de coton est bonne ?
Ensuite, il va falloir couper l’excédent en fonction de la profondeur de la cuve. L’idée est de laisser suffisamment de coton pour qu’il puisse tremper dans le réservoir sans qu’il ne soit tassé. Peu importe la longueur dont vous avez besoin, veillez à toujours supprimer le petit bout chiffonné !

Coupez l'excédent de coton en fonction de la profondeur de la cuve
Afin de désépaissir le coton, utilisez une pince recourbée pour aérer au mieux les moustaches. Cela vous permettra d’avoir une bonne capillarité.

Aérer le coton à l'aide d'une pince recourbée
Vous allez à présent pouvoir insérer vos mèches dans la cuve ou les orifices qui débouchent sur le réservoir. Pour ce faire, mieux vaut utiliser une pince recourbée ou une tige coil plutôt que vos doigts, cela vous permettra d’avoir une meilleure manipulation.
Si vous observez que le coton se retrouve tassé au fond de la cuve, c’est que la longueur est trop importante. Il vous faudra couper l’excédent.

Insérez le coton dans la cuve à l'aide d'une pince recourbée
4. Finalisation de la résistance reconstructible
Vous y êtes presque ! Mais avant de passer à la dégustation, vérifiez en dernière fois que votre coton n’a pas été tassé durant le processus. Vous pouvez par exemple utiliser votre pince pour le rendre plus nuageux si certaines parties ont été tassées :
- Sur les drippers, il faut être particulièrement vigilant aux arrivées d’air : votre coton doit être bien espacé pour les recouvrir entièrement.
- Sur RTA (un ato avec réservoir), veillez à aérer le coton au niveau des arrivées de liquide : il doit le recouvrir complètement, sinon vous aurez des fuites ou des projections de e-liquide.

Aérez le coton de façon à ce qu'il bouche les airflows
Une fois que vous êtes satisfait de votre cotonnage, vous allez devoir imbiber généreusement votre coton et le coil. Il faut qu’il prenne un aspect translucide ou coloré (en fonction du type de liquide que vous utilisez) sur toute sa surface. N'hésitez pas à le faire en plusieurs fois : imbibez un côté, puis l’autre, puis à nouveau l’autre etc… Cela donnera un peu de temps aux fibres pour absorber en profondeur le e-liquide.
À présent, vous pouvez commencer à tester votre montage : appuyez quelques secondes sur fire, et si vous avez bien respecté toutes les étapes de ce tutoriel vous devriez voir une jolie quantité de vapeur se dégager de votre atomiseur. Si vous rencontrez de nombreuses projections de e-liquide, c’est qu’il n’y a certainement pas assez de coton. Il vous faudra recommencer du début.
Avant de vapoter, il va tout de même falloir refermer votre atomiseur ! Si vous utilisez un RTA, pensez bien à fermer les airflows avant de le remplir.
En résumé
Vous voilà arrivé au bout de votre quête de la résistance reconstructible parfaite ! Vous allez à présent pouvoir profiter du fruit de vos efforts.
N’oubliez pas qu’un bon cotonnage, c’est avant tout un coton dont les fibres sont suffisamment aérées pour avoir une bonne capillarité. Cela demande un peu d’expérience, car il n’est pas facile de doser correctement la quantité de coton à utiliser. Mais ne vous découragez pas, avec un peu de pratique vous finirez par y arriver.
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