Idée reçue n°4 : On n’a pas de recul sur la vape

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Idée reçue n°4 : On n’a pas de recul sur la vape

Voilà un argument que l'on nous sert à toutes les sauces : vapoter n'est pas sûr, parce qu'on ne connait pas encore les effets sur la santé des produits de la vape. Aujourd'hui, tel un prestidigitateur de génie, notre Panda va faire disparaitre ce mythe devant vos yeux ébahis !

Cette semaine, on continue notre série des « Idées reçues » avec un des — pour ne pas dire LE — clichés les plus répandus sur la vape. Parole de Panda, je crois bien que c’est un argument que j’entends chaque fois que discute avec un non-vapoteur ! Mais on ne peut pas les en blâmer, car beaucoup de vapoteurs croient encore à ce mythe, alors qu’ils sont les premiers concernés.

En infatigable redresseur de torts que je suis, j’ai donc décidé de me retrousser les manches et de m’attaquer à ce gros morceau.

20 ans de commercialisation, mais plus de 100 ans d’existence !

Si vous êtes vapoteur depuis un certain temps, vous devez savoir que les premières cigarettes électroniques ont été commercialisées en 2004 dans le pays du soleil levant. Pourtant, il est probable que vous ignoriez que le premier prototype de cigarette électronique remonte à plus d’un siècle !

C’est en effet en 1903 que fut conçu le premier vaporisateur personnel, non pas en Chine… Mais en France ! Bon, ce prototype était certes précurseur, mais il avait avant tout été inventé à des fins de divertissement et ne fut jamais mis sur le marché.

Si de nombreux scientifiques ont également réfléchit à des prototypes de cigarettes sans combustion, ce n'est qu'un demi-siècle plus tard (1960 pour être précis) en Amérique que la première cigarette électronique fut inventée. Cependant, Herbert A. Gilbert, le cerveau qui mis au monde cet autre prototype, ne parvint jamais à en déposer le brevet, et cette cigarette électronique ne fut, elle non, plus jamais commercialisée.

Différents prototypes de cigarettes électroniques conçues durant le XXème siècle

Différents prototypes de cigarettes électroniques conçues durant le XXe siècle

Ce n’est qu’en 2003 que Hon Lik, un pharmacien chinois, obtint la première autorisation de mise sur le marché. Et, avec lui, débuta l’histoire de la vape telle qu’on la connait aujourd’hui !

Cela fait donc déjà 20 ans que le grand public a découvert la cigarette électronique et, avec lui, la communauté scientifique qui n’a de cesse d’examiner ses effets sur la santé ! En effet, en matière de médicaments et autres vaccins — un sujet qui fait beaucoup débat ces derniers temps — on estime qu’il faut en moyenne 4 ans pour voir apparaitre les premiers effets secondaires à long terme.

Si l’histoire de la vape vous intéresse et que vous avez trouvé que ce résumé avait un goût de trop peu, je vous invite à aller lire l’excellent article de mon collègue panda.

Les composants principaux des e-liquides sont étudiés depuis de nombreuses années

Si cela fait 20 ans que la cigarette électronique existe sous la forme que nous lui connaissons, les produits utilisés pour la fabrication des e-liquides ont une existence bien plus longue.

Le propylène glycol et la glycérine végétale par exemple, ingrédients majoritaires des e-liquides, sont étudiés depuis bien plus longtemps car ils rentrent également dans la composition de bon nombre de médicaments, de produits d’alimentation et j’en passe, car la liste est longue.

En 2021, une étude menée au Royaume-Uni a passé en revue toutes les études disponibles à ce sujet, soit plus de 900. Elle en a conclu que la toxicité par inhalation du propylène glycol comme de la glycérine végétale était « extrêmement faible », et qu’ils n’étaient ni génotoxiques ni cancérigènes.

De nombreuses études s'intéressent aux effets de la cigarette électronique sur la santé

De nombreuses études s'intéressent aux effets de la cigarette électronique sur la santé

Du côté des arômes en revanche, nous avons à l’heure actuelle beaucoup moins de certitudes. Si leur nocivité n’a jamais été démontrée, cette même étude souligne le manque de recherches à ce sujet. 

En effet, comme pour le PG/VG, les arômes utilisés dans la vape sont également utilisés dans l’alimentaire et ont donc été étudiés, mais ce n’est pas parce qu’ils ne présentent pas ou peu de danger pour la santé lorsqu’ils sont ingérés qu’il en va de même lorsqu’ils sont inhalés.

Suite aux conclusions de cette étude, un groupe de chercheurs s’est donc intéressé à la question, et en a conclu que certains arômes comme le chocolat, la banane ou encore la vanille peuvent avoir des effets irritants sur le système respiratoire, mais cela demande à être confirmé par d’autres études et on ignore encore s’ils pourraient avoir des effets mutagènes ou cancérogènes.

Si la vape n’est pas sans risque, comme aiment à le rappeler les antivapes, elle reste cependant bien moins risquée que la cigarette : exit les monoxydes de carbone, goudrons et multiples métaux lourds que chaque cigarette vous fait inhaler !

Un domaine en perpétuelle amélioration

20 ans de recul sur la vape, cela est déjà très significatif à l’échelle de la recherche. Après tout, c’est presque une génération ! Pourtant, derrière cette question, c’est souvent une inquiétude pour le très long terme qui se cache : ce que vous voulez vraiment savoir, c’est si vous pourriez avoir des problèmes de santé lorsque vous aurez 50 ans ou 60 ans parce que vous vapez depuis vos 20 ans.

À ce sujet, il faudra encore attendre quelques années pour avoir des certitudes. Cependant, les études déjà réalisées permettent de faire des pronostics encourageants. 

En effet, si la cigarette électronique est moins nocive que le tabac à court et moyen terme, il y a de fortes chances pour que son impact à long terme sur la santé le soit également ! D’autant plus que, en vapotant au lieu de fumer, les fumeurs ont bien plus de chances d’atteindre les 60 ans : quand on sait que la cigarette tue un fumeur sur deux et est à l’origine de 80% des cancers du poumon, passer à un produit qui réduit la nocivité de 95%, c’est un pari bien plus sûr que de prendre une assurance vie !

Un autre élément à prendre en compte dans cette analyse, c’est l’évolution permanente de ce marché. Que ce soit pour le matériel comme pour les e-liquides, les fabricants sont en recherche permanente d’amélioration. On peut par exemple citer l’invention des sels de nicotine qui permettent un sevrage plus efficace.

La cigarette électronique est en perpétuelle amélioration

La cigarette électronique est en perpétuelle amélioration

Par ailleurs, comme je vous l’expliquais dans une autre « Idée reçue », les ingrédients des e-liquides sont strictement contrôlés par la législation européenne : tous ceux qui représentent un potentiel danger pour la santé en sont immédiatement bannis ! 

Rappelons également que, lorsqu’on parle de cigarette électronique, il faut toujours comparer sa toxicité à celle des produits du tabac. Car, ne l’oublions pas, le but de la vape est de réduire les risques liés au tabagisme ! Et, à ce sujet, la recherche est déjà en mesure d’affirmer avec certitude que vapoter vaudra toujours mieux que de fumer.

Conclusion

Contrairement à ce qu’un trop grand nombre de personnes croit encore, la recherche médicale a déjà un recul significatif sur la vape. Depuis plus de 20 ans, les effets sur la santé de ses divers composants sont passés au crible, ce qui permet d’affirmer avec certitude que l’inhalation de ses principaux composants, le propylène glycol et la glycérine végétale, ne sont pas préoccupants pour la santé.

Si la vape fait si peur, ce n’est pas à cause de sa réelle nocivité qui est démentie par près de deux décennies de recherche scientifique, mais plutôt parce que chaque fois qu’un incident attribué à la vape se produit, il fait la une de tous les journaux. Dans le scandale EVALI, on a par exemple accusé la vape de causer des dommages pulmonaires sévères, alors que le problème venait en réalité de produits illégaux et frelatés !

Si vapoter est incontestablement plus sain que de fumer, certains e-liquides ont une composition plus saine que d’autres. Pour ne vaper que la crème de la crème, guettez donc la certification AFNOR !

C. Camille : Défiant tous les pronostics, cette fan inconditionnelle de pandas qui a toujours eu la tête dans les nuages a fini par trouver sa voie en devenant rédactrice pour A&L.
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